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Un nouveau quotidien

 

 

Le témoignage de Lisa Martinez, ergothérapeute

 

 

Lisa est ergothérapeute. Durant ses études, elle a participé à la mise en place de dispositifs d’aide aux personnes tétraplégiques. La stimulation cognitive et sensorielle auprès des patients fait partie intégrante du quotidien d’un ergothérapeute et c’est ce que nous allons découvrir avec Lisa.

Je suis Lisa Martinez, ergothérapeute, diplômée d'État. Je travaille actuellement dans un service de psychiatrie fermé sur Marseille. Durant mes études, j'ai pu réaliser de nombreux stages, dont un au service des états végétatifs chroniques et pausi-relationnel. On retrouve des patients tétraplégiques, à mobilité réduite, et cetera. J'ai abordé les axes de travail de l'ergothérapeute dans ces services là et auprès de cette patientèle.

Donc le point numéro un, c'est le positionnement. Ce sont des personnes, du fait de leur mobilité réduite, qui vont être souvent alitées ou assises au fauteuil. Donc, on veille à leur confort et surtout à éviter les points d'appui qui conduisent à des escarres qui sont des plaies où la peau nécrosée à cause du point d'appui. Donc on va mettre en place des matelas adaptés, souvent des matelas à air avec gonflement alternatif.

Ensuite, on s'occupe de mettre en place un fauteuil roulant adapté, souvent un fauteuil roulant électrique, généralement avec un joystick à l'arrière pour la tierce personne qui conduira le fauteuil. Mais ils ont parfois des joysticks à l'avant, pas forcément des joysticks classiques, parce qu'ils ont pas forcément l'utilité des mains, mais des joysticks qu'on pourrait utiliser avec la paume ou le dos de la main.

Il y a des joysticks, des commandes au menton qui existent, des commandes oculaires, au souffle. Il existe énormément de possibilités. L'ergothérapeute veille aussi à travailler tout ce qui est stimulation cognitive, que ce soit la stimulation des sens par l'odeur. Par exemple, utiliser le loto des odeurs, essayer d'amener le patient à réfléchir sur les odeurs et de l'accompagner dans cette recherche de stimulation sensorielle, que ce soit avec le toucher des matières, le chaud, le froid ou en utilisant le son pour travailler un peu l'ouïe avec des sons, des musiques, vraiment la stimulation de tous les sens. Ensuite, il y a souvent un binôme avec le kiné, un peu pour la mobilisation des patients. C'est une mobilisation passive souvent, car les patients ne peuvent pas eux mêmes bouger leurs membres afin d'éviter qu'ils restent trop spastique, c'est quand les membres sont raidits. Ensuite, c'est un accompagnement au quotidien, que ce soit au niveau des activités de la vie quotidienne, comme la prise de repas ou l'aide à la toilette.

Souvent, on est complémentaire des aides soignantes et des infirmières qui vont nous demander des astuces, mais généralement, c'est elles qui font cette partie là. Mais en fait, on est complémentaire. On va les aider, elles, à adapter leur façon de travailler pour être en adéquation avec le patient et et elles, de manière à ce qu'elles ne se fatiguent pas trop, et cetera. Parce que c'est quand même un public qui prend beaucoup de temps, une prise en charge globale et quotidienne.

Je suis Lisa Martinez, ergothérapeute, diplômée d'État. Je travaille actuellement dans un service de psychiatrie fermé sur Marseille. Durant mes études, j'ai pu réaliser de nombreux stages, dont un au service des états végétatifs chroniques et pausi-relationnel. On retrouve des patients tétraplégiques, à mobilité réduite, et cetera. J'ai abordé les axes de travail de l'ergothérapeute dans ces services là et auprès de cette patientèle.

Donc le point numéro un, c'est le positionnement. Ce sont des personnes, du fait de leur mobilité réduite, qui vont être souvent alitées ou assises au fauteuil. Donc, on veille à leur confort et surtout à éviter les points d'appui qui conduisent à des escarres qui sont des plaies où la peau nécrosée à cause du point d'appui. Donc on va mettre en place des matelas adaptés, souvent des matelas à air avec gonflement alternatif.

Ensuite, on s'occupe de mettre en place un fauteuil roulant adapté, souvent un fauteuil roulant électrique, généralement avec un joystick à l'arrière pour la tierce personne qui conduira le fauteuil. Mais ils ont parfois des joysticks à l'avant, pas forcément des joysticks classiques, parce qu'ils ont pas forcément l'utilité des mains, mais des joysticks qu'on pourrait utiliser avec la paume ou le dos de la main.

Il y a des joysticks, des commandes au menton qui existent, des commandes oculaires, au souffle. Il existe énormément de possibilités. L'ergothérapeute veille aussi à travailler tout ce qui est stimulation cognitive, que ce soit la stimulation des sens par l'odeur. Par exemple, utiliser le loto des odeurs, essayer d'amener le patient à réfléchir sur les odeurs et de l'accompagner dans cette recherche de stimulation sensorielle, que ce soit avec le toucher des matières, le chaud, le froid ou en utilisant le son pour travailler un peu l'ouïe avec des sons, des musiques, vraiment la stimulation de tous les sens. Ensuite, il y a souvent un binôme avec le kiné, un peu pour la mobilisation des patients. C'est une mobilisation passive souvent, car les patients ne peuvent pas eux mêmes bouger leurs membres afin d'éviter qu'ils restent trop spastique, c'est quand les membres sont raidits. Ensuite, c'est un accompagnement au quotidien, que ce soit au niveau des activités de la vie quotidienne, comme la prise de repas ou l'aide à la toilette.

Souvent, on est complémentaire des aides soignantes et des infirmières qui vont nous demander des astuces, mais généralement, c'est elles qui font cette partie là. Mais en fait, on est complémentaire. On va les aider, elles, à adapter leur façon de travailler pour être en adéquation avec le patient et et elles, de manière à ce qu'elles ne se fatiguent pas trop, et cetera. Parce que c'est quand même un public qui prend beaucoup de temps, une prise en charge globale et quotidienne.